Sénégal en mode paix fourrée : La présence de «gros bras» au siège de l’APR-Yakaar  interroge et inquiète !

Sénégal en mode paix fourrée : La présence de «gros bras» au siège de l’APR-Yakaar  interroge et inquiète !

 Qui sont ces personnes armées qui se sont engouffrées dans des véhicules,  une dizaine de Pick-up non immatriculés pour venir se fondre dans les rangs des militants du parti au pouvoir. Personne ne le sait même si de part et d’autre, chacun se fait une idée de l’identité de ces «supplétifs» de milices ou de ces «policiers en civil».

Pour le F24 et le PASTEF, ce sont des «gros bras» engagés par le pouvoir pour régler le compte aux opposants indécrottables et aux manifestants, scénario redouté d’autant que selon certains, à chaque fois que le Sénégal s’enrhume via la rue, ces Pick-up blanches non-immatriculés apparaissent comme par enchantement.

Il y a 48 heures, chaque camp a appelé ses partisans à se préparer pour des guérillas urbaines. «Résistance» du côté du PASTEF, «face-à-face, quartier par quartier» pour le ministre Mame MBaye Niang, tous les ingrédients d’une bataille rangée sont-ils réunis ?

Pour l’APR-Yakaar, toutes ces personnes même les nouveaux arrivants sont des militants. Quant au parc de Pick-up blanches, elles font partie du patrimoine du parti. Et puis ajoutera Abdou Mbow, porte-parole adjoint de l’APR : «Dans tous les pays du monde, on voit des policiers en civil. Ce sont des questions qu’on doit poser aux forces de défense et de sécurité».

Qui sont donc réellement ces civils jalonnés autour du siège de l’APR-Yakkar ? En l’espèce, on ne peut que prêcher la médiation pour que côté pouvoir, comme opposition, on taise ces rancœurs rédhibitoires pour cultiver un fair-play politique, pour pratiquer ce qui a toujours fait le ciment de la Téranga ! Rien n’est impossible quand on veut la paix, et même le fauteuil présidentiel n’est pas un motif pour incendier le Sénégal.

On se tourne donc toujours vers les médiateurs officiels et officieux pour que les protagonistes puissent s’entendre. Pourquoi pas inscrire par exemple, cette crise présente, dans le dialogue politique actuel ?

Nécessité faisant loi, Ousmane Sonko et le F24, pourraient y venir et Macky Sall aussi pour laver ce linge sale en famille. Cela suppose que chacun fasse des concessions. Le Sénégal vaut bien de laisser tomber certaines ambitions…et certains égos.

La REDACTION

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