Ainsi donc cela pourrait avoir été le vrai casus belli entre le président des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) et le pouvoir, toute histoire de massage mise à part : le 3e mandat prêté à Macky Sall. Ce dernier est sorti le lundi 8 mars dans la soirée pour appeler au calme. Libéré sous condition, Ousmane Sonko a lui invité ses ouailles à des manifs. «pacifiques». Mais, il a aussi fait plus. Les sorties de ses militants ne cesseront que si le président Sall, annonce publiquement qu’il n’est pas atteint du syndrome du 3e mandat. Bien qu’un citoyen, fusse-t-il un opposant ne puisse pas ordonner à un président élu de faire ce qu’il doit faire, voilà Macky Sall piégé. Va-t-il le faire ? Sonko n’en fait-il pas trop ? Le Pastef est-il sûr que même si Macky Sall n’est pas candidat, son champion l’emportera en 2024 ?
La Rédaction
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