SEP Burkina  : Les patrons souhaitent mettre à profit leurs carnets d’adresse

SEP Burkina  : Les patrons souhaitent mettre à profit leurs carnets d’adresse

  

La Société des éditeurs de la presse privée (SEP) a organisé un atelier de formation au profit des directeurs de publication et directeurs généraux d’entreprise de presse autour du thème « Comment mobiliser son réseau au profit de son entreprise de presse ? ».

Face aux difficultés que les directeurs de publication et directeurs généraux d’entreprise de presse ont pour faire prospérer leurs entreprises, la Société des éditeurs de la presse privée (SEP) a décidé de les réunir autour d’un atelier afin de réfléchir sur les stratégies à déployer pour permettre  qu’ils puissent utiliser leur réseau relationnel au profit de leur entreprise. D’où le choix du thème : « Comment mobiliser son réseau au profit de son entreprise de presse ? ». Selon les explications, du directeur de publication du bimensuel Le Reporter et président de la SEP, Boureima Ouédraogo, la plupart des promoteurs d’entreprise de presse écrite au Burkina ont des contacts de presque tous ceux qui comptent dans ce pays (entrepreneurs, hommes politiques jusqu’au président du Faso).

Mais en dépit de tous ces contacts, ces carnets d’adresse très riches, cela ne se ressent pas dans le quotidien de leur entreprise de presse. Pour lui, il était donc nécessaire de voir comment ils peuvent utiliser ces carnets d’adresse pour développer des stratégies d’approche qui permettent d’avoir des opportunités d’affaires. « Quoi qu’on dise, les organes de presse sont des entreprises qui doivent produire des recettes parce qu’il y a des gens qui y travaillent et qui doivent être payés. Il y a aussi que celui qui crée une entreprise s’attend également à faire des bénéfices. Malheureusement dans la pratique on a comme l’impression que le journaliste prend toujours le dessus sur l’entrepreneur ce qui fait qu’on peut utiliser à bon escient ces carnets d’adresse sur le plan professionnel en tant que journaliste mais on a du mal à voir ce que ces carnets d’adresse peuvent nous apporter en tant que promoteurs d’entreprise », a avoué Boureima Ouédraogo.

 C’est au vu de tout cela, que la SEP a pensé qu’il fallait ensemble réfléchir avec l’accompagnement d’un certain nombre d’experts en la matière pour voir comment il va faire la différence entre le journaliste qui est soumis à un certain nombre de principe d’éthique et déontologique et le promoteur d’entreprise de presse. Pour le président de la SEP, il faudra voir où est le juste milieu parce que le promoteur de presse reste lui aussi soumis au principe de base du corps de métier qu’est le journalisme « sinon on risque d’avoir un écart entre ce que le promoteur d’entreprise de presse fait et les principes d’éthique et déontologique auxquels sont soumis les journalistes. L’un dans l’autre, nous avons pensé qu’il était bon qu’on regarde ensemble et qu’on se face accompagner pour qu’on trouve les moyens de trouver des stratégies de développement de nos entreprises respectives », a-t-il poursuivi.

Pour cet atelier, la SEP a fait appel à un coach en la personne d’Abdoul Azize Bamogo, expert, formateur en management. Il se chargera de donner au cours de sa communication, des esquisses de solutions par rapport au problème soulevé. Par ailleurs, élu meilleur manager de presse d’Afrique francophone, le directeur général de la télévision BF1, Issoufou Saré viendra également partager avec les autres patrons  son expérience. « Ensemble on réfléchira sur comment chacun à son propre niveau peut essayer de développer des stratégies pour améliorer sa gestion quotidienne de son entreprise », a renchéri Boureima Ouédraogo.

Pélagie OUEDRAOGO

 

 

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