Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a tenu, hier mardi 16 janvier 2018, à Ouagadougou, sa session statutaire. La rencontre a été présidée par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
Le président du Faso a présidé, hier mardi 16 janvier 2018, la session statutaire du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). La rencontre avait deux points à l’ordre du jour. L’un porte sur la performance des juridictions du Burkina pour 2016-2017. Le second point concerne les rapports du CSM avec les autres pouvoirs. Il a été question de voir comment aplanir les difficultés et incompréhensions avec le pouvoir exécutif et législatif. Cette session statutaire fait suite à une précédente rencontre tenue le 4 décembre 2017.
A l’ouverture des travaux, la présidente du CSM, Thérèse Traoré/Sanou a déclaré que les juridictions burkinabè ont été beaucoup sollicitées par les justiciables au cours des années 2016 et 2017, contrairement en 2015. «Il y a eu beaucoup de dossiers reçus dans les différentes juridictions, le volume du travail a augmenté, beaucoup de décisions ont été rendues par les magistrats par rapport à 2015», a-t-elle fait observer. Mme Traoré a promis qu’en 2018, le CSM va poursuivre son œuvre dans l’édification de l’état de droit. «Il est prévu des sessions du conseil de discipline des magistrats», a-t-elle affirmé.
Pour sa part, le président du Faso a indiqué que l’indépendance de la justice proclamée sous la transition a été réaffirmée sous son régime et elle doit être davantage consolidée. «Nous sommes appelés à travailler ensemble dans le respect mutuel et la concertation permanente malgré la séparation des pouvoirs pour faire du Burkina Faso un Etat de droit», a-t-il affirmé.
Alexandre TRAORE
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VOUS ALLEZ CONSOLIDER QUOI ? DITES MOI OU SONT LES ACQUIS ? ET CETTE JUSTICE QUI NE DECOLLE JAMAIS ?