Session ordinaire 2018 du CNMABG : Une administration moderne en marche

Session ordinaire 2018 du CNMABG : Une administration moderne en marche

Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, représenté par le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Siméon Sawadogo, a procédé dans la matinée du lundi 10 septembre 2018, à la salle de conférence de Ouaga 2000, à l’ouverture de la session ordinaire 2018, du Conseil national de modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (CNMABG). Au cours des travaux, il s’agira de réfléchir à la problématique de la modernisation de l’administration burkinabè.

Pour relever les défis en termes de progrès dans tous les domaines : économique, culturel et politique, le Burkina Faso a fait l’option stratégique de se bâtir une administration moderne et efficace. C’est ainsi que le gouvernement a adopté en 2011, le plan stratégique décennal de modernisation de l’administration publique. Le Conseil national de modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (CNMABG) qui en découle, constitue l’organe suprême et décisionnel pour les grandes orientations politiques. C’est dans cette optique que la salle de conférence de Ouaga 2000 a servi de cadre d’échange entre les différents acteurs sur les enjeux et perspectives d’une modernisation de l’administration publique. «L’organisation des Nations unies reconnaît que la réalisation des objectifs de développement durable (ODD), repose notamment sur l’efficacité des systèmes d’administration publique et de gouvernance. Cette déclaration met l’accent sur le rôle que doit jouer l’administration dans l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies de développement», a affirmé le représentant du PM, Siméon Sawadogo. C’est pourquoi, selon lui, le président dans son adresse à la nation en 2017, a lancé l’initiative d’une réflexion avec toutes les forces vives de la nation sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat, en vue de régler définitivement les questions des revendications sectorielles et de remettre l’administration au travail pour la satisfaction des besoins des citoyens. A l’entendre, la modernisation étant la capacité de l’Etat et de chaque agent public à s’adapter à l’environnement, en vue de fournir un service de qualité, cette tribune est une occasion, «pour nous tous réunis à cette assemblée, de se poser cette question : où en sommes-nous avec le chantier de la modernisation de l’administration et la bonne gouvernance au Burkina Faso». Pour lui, c’est sur ce chantier que reposent les conditions de réussite des différentes stratégies de développement. «Nous avons le devoir de suivre nos politiques de développement, de les évaluer et de les recadrer», a-t-il fait savoir. C’est pourquoi, poursuit-il, le CNMABG est l’organe qui doit veiller à la réussite du Plan stratégique décennal de modernisation de l’administration (PSDMA). De ses explications, il laisse entendre que le pays est en pleine mutation et les citoyens s’intéressent de plus en plus à la gestion des affaires publiques et exigent plus de transparence, de participation et la lutte contre la corruption. De ce fait, avant de clore son propos, Siméon Sawadogo a exhorté les «serviteurs de l’Etat», à travailler avec dévouement et à placer l’intérêt public au-dessus de l’intérêt privé. Le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, président du comité de pilotage de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance, Séini Ouédraogo, pour sa part, a indiqué que la session 2018 du CNMABG est un cadre d’évaluation et d’orientation du Plan stratégique décennal de modernisation de l’administration et de la stratégie nationale de promotion de la bonne gouvernance. Il a aussi salué la présence des membres du conseil national et leur disponibilité et leur contribution active à l’amélioration de la performance de l’administration publique.

Omar SALIA

(collaborateur)

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