On y est ! Ce matin 15 juillet sous le magistère du chef de l’Etat Roch Kaboré, l’opposition et la majorité présidentielle seront des vis-à-vis et ce, pendant une semaine, pour se parler, s’écouter et trouver des solutions consensuelles à certains problèmes nationaux.
Annoncé le 4 avril dernier, puis reporté sine die, ce dialogue politique se veut être un langage de vérité sur les échéances de 2020, la situation nationale et le vivre-ensemble. Des élections de novembre 2020, les deux camps devront déblayer le terrain sur tout ce qui coince, lever certaines hypothèques en particulier sur l’épineux code électoral.
Mais le point d’achoppement de ce rendez-vous reste la situation nationale, en l’occurrence l’insécurité ambiante et la lutte contre le terrorisme lequel terrorisme a enserré le pays des hommes intègres depuis un certain 15 janvier 2016 et qui aura fait plus de 500 victimes à nos jours.
Derechef, la cohésion sociale sera au cœur de ce cénacle politique, car depuis des mois le Burkina Faso a mal à cette partie du corps social : exacerbation et reflux identitaires voire religieux menacent dangereusement, cette osmose nationale. Que faire ? Aux politiques de tracer les linéaments d’un Burkina pacifié. Et on attend de Simon Compaoré et de Zéphirin Diabré qu’ils puissent bien cornaquer cette palabre burkinabè. Et ça ne pouvait pas mieux tomber, le second ayant astreint le premier en justice et l’affaire étant toujours pendante, l’armistice et la paix des braves devront commencer par ces 2 monsieurs. Car si on ne peut pas donner soi-même l’exemple….
Zowenmanogo Zoungrana
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