Des camions qui serpentent à perte de vue au Nord-Est du Bénin, dans cette bourgade de Malanville. Chauffeurs togolais, maliens, burkinabè, tous sont bloqués là depuis des semaines sous la pluie et le froid, impossible de franchir la frontière avec le Niger pour cause de blocus de la CEDEAO appliqué par le Bénin.
Les voleurs, la détérioration des marchandises en rajoutent au blocus des transporteurs même s’ils s’estiment heureux car ce corridor est plus sécurisé, par rapport à d’autres que les terroristes écument. Une situation qui va jouer sur les recettes car les transactions annuelles à Malanville s’élèvent à 10 milliards de francs CFA. Changement de décor et toujours les mêmes conséquences du ralentissement des activités à Borno, Adamawa et Manguno au Nigéria. Dans ces grandes agglomérations ayant une frontière avec le Niger, tout s’est décéléré à défaut d’un arrêt et les populations, les commerçants ressentent drastiquement le blocus de la CEDEAO.
La rédaction
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