Situation nationale : des jeunes de  Bobo-Dioulasso n’en peuvent plus aussi

Situation nationale : des jeunes de Bobo-Dioulasso n’en peuvent plus aussi

Le mardi 16 novembre 2021, des jeunes ont battu le pavé à Bobo-Dioulasso, pour demander la démission du président du Faso, si toutefois, il est incapable d’assurer la sécurité des Burkinabè. De façon spontanée, des jeunes se sont retrouvés à la place Tiéfo Amoro pour manifester contre les tueries au Faso. «Trop c’est trop. Si le président Roch Marc Christian Kaboré ne peut pas mettre fin à la tuerie quotidienne des Burkinabè, qu’il démissionne. Nous ne voulons plus de déplacés internes encore moins des morts», explique Dramane Sanou. Partis de la place Tiéfo Amoro, les manifestants sur des motos et dans des tricycles, ont voulu remettre un message au gouverneur des Hauts-Bassins. Malheureusement, ils ne pourront pas le faire. Car, ils ont été stoppés par les forces de l’ordre. Très en colères, ils ont sillonné la ville en scandant des slogans «Trop c’est trop», «Libérez Diendéré»…Les alentours du grand marché de Bobo étaient le Quartier général (QG) des manifestants. Ils ont ainsi contraint des commerçants à fermer boutiques et magasins pour éviter toute éventualité. Sans faire de déclaration, ils se sont une fois de plus retrouvés à la Place Tiéfo Amoro. Ils faisaient des mouvements dans tous les sens, klaxonnant et demandant à la France de quitter le Faso. «Nous ne voulons que la paix au Faso. Dégagez!». Des manifestants s’en sont même pris au portrait du président du Faso. Ciseaux en mains, ils ont déchiré le portrait de Roch Kaboré. Déterminés à se faire entendre, ils ont continué à donner de la voix en ville pendant longtemps (jusqu’à 16 heures).

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