En ouvrant hier 22 octobre 2024, le sommet des BRICS à Kazan en Russie, Poutine avec l’œil avisé de l’observateur fin, legs de son expertise au KGB, ancêtre du FSB, Poutine a rapidement comptabilisé les présences et les alliés ou amis, géopolitiquement parlant.
Sur 32 pays annoncés, il y a une vingtaine de chefs d’Etat, un aréopage pas mal à l’heure où la Russie mène une guerre contre l’Ukraine et par translation contre l’Europe !
Les présidents chinois, iranien, turc et le premier ministre y sont. Une présence suffisamment représentative pour montrer l’enjeu en cours à l’heure des tensions en mer noire, au Proche-Orient et en Indo-Pacifique ! La réflexion centrale de ce raout qui porte sur un «ordre mondial multipolaire» se veut une affirmation des idéaux que défend le Sud Global. Et Poutine veut montrer qu’il n’est pas seul. Vu d’Afrique, les BRICS constituent aussi une voie pour s’affirmer : si l’Afrique du Sud inconditionnel de la Russie y est depuis 2010, l’Ethiopie et l’Egypte rejoignent le cénacle cette année. Ainsi que l’Iran et les Emirats Arabes Unis ! Sur le continent, bien que de nombreux pays ne soient des BRICS, ils vibrent avec le maitre du Kremlin. C’est le cas des pays du Sahel tels que le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Et pas seulement !
La rédaction
COMMENTAIRES