Soutien à Banssé, code électoral, moyens de la FBF : Sita Sangaré s’explique

Soutien à Banssé, code électoral, moyens de la FBF : Sita Sangaré s’explique

Le président du comité exécutif de la Fédération burkinabè de football (FBF) Sita Sangaré, a rencontré la presse ce lundi 27 juillet à son siège sis à Ouaga 2000. Il était question d’appeler d’une part les candidats retenus au fair-play pendant la campagne et d’autre part à répondre à ceux qui l’accusent de violer les textes du processus électoral.

 D’entrée de jeu, Sita Sangaré a adressé ses félicitations à Amado Traoré et Lazare Banssé, retenus pour le sprint final des élections de la FBF. Il les a appelés au fair-play et au respect mutuel débarrassé de dénigrement. «Notre vœu est que chacun des deux candidats et leurs partisans promeuvent ce sens de responsabilité, toute chose qui rehaussera l’image de notre football».

Aux postulants qui l’accusent de soutenir un candidat qui n’est autre que Lazare Banssé, Sita Sangaré a été clair : «Nous avons toujours insisté qu’il ne doit pas avoir une immixtion du comité exécutif dans ce processus. Mais n’’empêche que tout membre du comité a le droit, et c’est le contraire qui m’aurait étonné de soutenir qui il veut», a-t-il insisté avant d’ajouter que «tout membre peut d’ailleurs se porter candidat». Mais ce qui est grave selon Sita Sangaré, c’est le fait de dire qu’on utilise des moyens de la fédération pour battre campagne au profit d’un candidat. L’instance ne se reconnait pas dans ces allégations et espère que cela relève de simples propos regrettables de précampagne. «Ces personnes ne se prennent pas au sérieux. Quand il y a des choses aussi graves que ça, vous envoyez vos preuves. Le préjudice est créé et vous n’avez aucune preuve». Il estime que nous sommes dans un Etat de droit et qu’il appartient à ceux qui allègent d’un fait d’en apporter la preuve, sinon ils s’exposent à des poursuites pour diffamations.

Concernant la batterie de conditions, notamment les parrainages imposés à tout candidat, le président de la FBF trouve que cette question ne se pose plus car tout a été discuté en assemblée générale. «Il faut pouvoir faire preuve de sa reconnaissance par les acteurs du football et tous les pays qui nous entourent ont adopté ces textes et le cas le plus emblématique est celui de la Cote d’Ivoire».

Prenant l’exemple de la CAF, il a rappelé qu’il faut au moins le parrainage de trois (3) fédérations et que les textes veulent l’amener à cinq (5). La mise en place du comité de réforme avait d’ailleurs été prônée par tous les candidats en 2016, y compris Amado Traoré avant la validation de sa candidature, a fait savoir Sita Sangaré.

Hamed JUNIOR

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