En prélude à la huitième conférence au sommet des chefs d’Etat, le comité de suivi et d’évaluation des décisions et recommandations du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso tient sa 3e réunion à Bobo-Dioulasso. L’ouverture des travaux est intervenue le mercredi 22 mai 2019, sous la présidence des deux ambassadeurs.
Au terme de la septième conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) tenue le 27 juillet 2018 à Yamoussoukro, d’importantes décisions et recommandations ont été prises par les chefs d’Etat des deux pays.
Ainsi donc, durant trois jours, il s’agira pour les experts intervenant dans différents domaines de faire une évaluation de l’état de la mise en œuvre des décisions et recommandations issues de la 7e conférence au sommet du TAC : Offrir un cadre d’échanges sur la coopération entre les deux pays conformément à l’article 13 du TAC, échanger sur les préparatifs de la 8e conférence au sommet des chefs d’Etat du TAC et formuler des recommandations afin de faciliter une meilleure opérationnalisation des projets et programmes communs.
La construction de l’autoroute, l’approvisionnement du Burkina Faso en énergie électrique, la poursuite et l’amélioration du programme de facilitation du transite du commerce et du transport entre les deux pays, la lutte contre la traite transfrontalière des enfants entre les deux pays, la matérialisation des frontières.
En plus de ces axes principaux, la lutte contre l’orpaillage clandestin qui requiert des efforts conjugués à même d’endiguer ce fléau aux conséquences néfastes, s’invitera aux débats. Au regard de cette heureuse symbiose, il est du devoir des deux gouvernements de créer les conditions de paix, de cohésion et de prospérité, nécessaires à l’épanouissement des populations.
Louis Boni, directeur général des relations bilatérales de Côte d’Ivoire ainsi que Olivia Rouamba, directrice générale de la coopération du Burkina Faso ont invité tous les experts à travailler dans un esprit d’écoute, de compréhension mutuelle et de dialogue, sans complaisance, en vue d’aboutir à des résultats probants, susceptibles de booster les chantiers de développement entrepris par les deux pays pour raffermir davantage leur coopération bilatérale.
Daniel OUATTARA
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