Pour avoir voulu mettre en compétition leurs ambitions nationales, autrement dit présidentielles, 4 députés au Ghana, 3 du NPP (Majorité présidentielle) et 1 du NDC (Opposition) ont été suspendus pour cause d’incompatibilité entre le poste de député et une candidature à la présidentielle. En voulant se présenter en indépendant au scrutin de décembre 2024, les 4 députés sont en porte-à-faux avec la Loi, d’où cette sanction du parlement, lequel parlement a aussi suspendu ses travaux pour que les députés n’en viennent pas aux mains. En effet, l’atmosphère s’est surchauffée à l’hémicycle car avec cette vacance de 4 postes, l’Opposition NDC devient majoritaire avec 136 députés et l’ex-majorité se retrouve minoritaire avec 135 sièges. Les premiers ont pavoisé, poussant des cris de joie, tandis que les seconds ont quitté le parlement en faisant grise mine. C’est la précampagne qui a débuté et même si on peut regretter qu’on en arrive là, c’est la démocratie ghanéenne dans tous ses états. Sur les rails depuis les années 90, mise en œuvre par John Jerry Rawlings l’alternance tous les 4 ans est devenue une culture dans l’Ex-Gold Coast et le mandat politique est toujours dominé par 2 formations qui se relaient d’ailleurs à la tête du Ghana : NPP et NDC. En rappel, le 7 décembre 2024, John Mahama du NDC affrontera le candidat du pouvoir (NPP) Mahamudu Bawumia.
La rédaction
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