Télécommunications : Le Backbone national des télécommunications lancé à Gaoua

Télécommunications : Le Backbone national des télécommunications lancé à Gaoua

En marge des festivités du 11-Décembre 2017, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a lancé dimanche à Gaoua (Sud-Ouest), la première phase de son réseau de connectivité Internet Backbone national d’une longueur de 2001 km, à la faveur des festivités marquant le 57e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, a constaté APA sur place, dans la région du Bafuji.

Selon un document du Ministère du développement de l’économie numérique et des postes, «ce réseau convergeant (transport de la voix, des données et des images) permettra de développer la connectivité nationale et internationale et sera une infrastructure mutualisée, libre d’accès à tous les acteurs du domaine des TIC». Le Backbone national vise à développer la connectivité nationale et internationale en large bande par fibre optique du Burkina Faso.

Ce réseau va relier tous les chefs-lieux de commune et les pays voisins et permettra un accès aux câbles sous-marins. Selon la ministre du développement de l’économie numérique et des postes, Hadja Fatimata Ouattara/Sanon, «à la fin des travaux, nous aurons, bien entendu, les 2 001 km, plus de 307 km de fibre que nous venons de boucler dans le cadre du projet d’interconnexion de l’Afrique de l’Ouest et 650 km de fibre réalisés dans le cadre du projet Cloud gouvernemental».

Décidé en conseil des ministres en sa séance du 31 mai 2017, la réalisation de cette première phase sera exécutée par la société de droit singapourien Huawei International. «Nous sommes résolument engagés à faire en sorte que d’ici à 2018, il y ait déjà une amélioration, que nos régions soient interconnectées, qu’un certain nombre de nos collectivités soient interconnectées.

Ce qui permet le traitement en temps réel, des informations. On sera dans un monde connecté, aussi bien à l’intérieur qu’avec les pays voisins», a indiqué le chef de l’Etat burkinabè, Roch Kaboré. D’un coût global de plus de 50 milliards de FCFA, cette infrastructure numérique de transport des données sera exécutée sur un an par Huawei, avec un financement de la Bank of China (60%) en coopération avec BNP-Paribas (40%) sur 12 ans, avec un différé de 3 ans.

Le suivi-contrôle est assuré par le groupe d’ingénierie français Tactis. La seconde phase du projet couvrira «bientôt», après une planification et une estimation de 8 000 km dont 3 000 prioritaires et 5 000 secondaires qui permettront d’atteindre tous les chefs-lieux de région, de province et toutes les communes du Burkina Faso. Cette 2e phase permettra également de doter le Burkina d’un réseau intégré en boucles.

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