Le comité de pilotage de la mise en œuvre de la Télévision numérique de terre (TNT) s’est réuni ce mardi 10 mars 2020 à la primature, pour la traditionnelle rencontre statutaire. Une rencontre à laquelle a pris part l’Union burkinabè des éditeurs de services de télévision (UBESTV). Le mémorandum adressé au premier ministre par l’union par rapport à la redevance annuelle qu’elle doit payer était au cœur des échanges. Les différents acteurs se sont convenus à maintenir la redevance à 75 millions de francs CFA, mais réfléchiront sur les modalités de payement.
L’Union burkinabè des éditeurs de services de télévision (UBESTV) a échangé avec le comité de pilotage de la mise en œuvre de la Télévision numérique de terre (TNT) ce mardi 10 mars 2020. Il s’agit de la rencontre statutaire du comité de pilotage à laquelle a été associée l’UBESTV de façon exceptionnelle. Sa présence à cette rencontre est liée au mémorandum qu’elle avait adressé au premier ministre concernant la redevance annuelle qu’elle doit payer à la Société burkinabè de télédiffusion (SBT). Cette redevance s’élevant à 75 millions de francs CFA par an hors taxe. Le ministre de la Communication, des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, a confié que les éditeurs ont proposé un certain nombre d’aménagements. Le président de l’UBESTV, Issoufou Saré le confirme et indique que les éditeurs de services de télévision souhaiteraient payer les 75 millions, mais demandent qu’un certain nombre d’éléments soient pris en compte. Il parle d’échelonnement ou de remise sur les trois prochaines années et qu’à la troisième année, ils puissent effectivement payer les 100%. «C’est plus une réduction que nous demandons afin que nous puissions payer 75% la deuxième année et 100% la troisième année», a-t-il soutenu. En ce qui concerne les modalités de paiement, le chef du gouvernement a affirmé être ouvert à cette question et qu’avec le ministère des Finances, le ministère de la Communication allait prendre langue a indiqué le porte-parole du gouvernement. Pour ce qui est des redevances, les différentes parties se sont accordées sur les 75 millions d’après le ministre qui affirme que le comité prendra attache avec le ministère des Finances pour voir dans quelle mesure prendre en compte des spécificités pour ce qui est de l’année en cours pour ne pas trop pénaliser les acteurs. Il explique qu’à la fin de l’année, une évaluation sera faite pour juger du maintien en l’état ou de la hausse ou encore de la baisse de la redevance.
Si on s’en tient à ses propos, les discussions ont été enrichissantes et au sortir des échanges, l’instruction est de maintenir la redevance à 75 millions et d’en discuter les modalités d’application avec le MINEFID afin que ce soit le moins douloureux possible pour les acteurs. Abondant dans le même sens que le ministre en charge de la Communication, Issoufou Saré affirme que le payement des tarifs de la SBT ne devrait pas constituer un goulot d’étranglement pour les télévisions au Burkina.
Edoé MENSAH-DOMKPIN
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