Tentative de déstabilisation de la Transition : Qui en veut tant au MPSR II ?

Tentative de déstabilisation de la Transition : Qui en veut tant au MPSR II ?

Les réseaux sociaux en avaient fait leurs choux gras, avant qu’hier, un communiqué officiel du gouvernement ne vienne confirmer le fait : il y a bel et bien eu tentative de déstabilisation au Burkina (Lire communiqué gouvernemental). Ces mêmes réseaux citent des noms d’officiers et de civils notoirement connus qui ont été arrêtés.

Enième mouvement séditieux contre le pouvoir du capitaine IB, cet acte attentatoire à la sûreté de l’Etat a été dénoncé par le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, lequel dans un communiqué rendu public, ce jeudi 18 janvier 2024, dévoile un peu le menu détail de ce coup fourré qui va du contact d’individus, des militaires dans les casernes, aux OSC, en passant par des civils.

Une «mutinerie» devait être mise en branle pour réaliser l’opération.

Le financement était sur le point d’être effectué de l’extérieur par les commanditaires. Arrestations, interrogations, fouilles et recoupements sont toujours en cours pour connaître le fin mot de cet acte de déstabilisation.

Quelles sont les mains invisibles qui en veulent au MPSR II, dirigé par le capitaine IB ? Le communiqué gouvernemental affirme qu’il s’agit «d’individus» qui se sentent investis d’un destin national et veulent gouverner, y compris par toutes les voies possibles. Ce n’est pas la première fois que le MPSR II dénonce ce qu’on peut appeler «un coup d’Etat», étouffé dans l’œuf qu’on enrobe dans le vocable «déstabilisation».

Plusieurs fois, ces derniers mois, ses soutiens sont sortis dans les rues, et ronds-points de Ouaga, sonnant le cor pour convier les populations à converger partout, surtout à la Présidence, pour faire barrage à ces actes. Printemps des velléités de déstabilisation au Burkina Faso, cette situation n’est pas pour arranger un pays qui a besoin de tous ses fils pour lutter et vaincre l’hydre terroriste.

Ces actes, quoique éventés ne sont pas de nature à apporter la sérénité au Burkina déjà lesté par des problèmes dont le moindre n’est pas l’insécurité et sont préjudiciables pour le Burkina Faso, ce qui lui vaut beaucoup de problèmes actuellement. Il ne faudrait pas en rajouter et pour cela, seul un dialogue franc entre tous ses fils, extirpé de toute arrière-pensée pourrait être une des solutions à ces coups de Jarnac qui planent constamment en l’air.

La REDACTION

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