Le 29 mars dernier, des soldats français de l’opération Barkhane ont lancé un raid contre un véhicule à bord duquel se trouvaient des éléments proches d’AQMI. C’était près de la localité de Tékroumé, située à environ 120 km au Nord de Tombouctou.
Après de violents échanges de tirs, il y a eu 2 morts et 1 prisonnier côté djihadistes. L’examen des corps de l’un d’eux a permis l’identification du Marocain Saïd Dagdag dit Abdourahmane Al Maghrebi. Ce dernier est bien connu par les services de renseignements pour être considéré comme un redoutable formateur dans le maniement d’armes lourdes et des explosifs. Par ailleurs, un soldat de l’armée malienne a été tué dans l’attaque de son poste de surveillance. Cela s’est passé, le lundi 2 avril, à Zanbougou, localité située à environ une soixantaine de kilomètres de Ségou. Le poste de surveillance de la localité a été attaqué par plusieurs individus armés à moto. Le chef de poste, l’Adjudant-chef Amara Sogoba a été tué. Quant au poste, d’aucuns disent qu’il a été incendié. Une attaque qui n’a pas été revendiquée, mais il pourrait être l’œuvre des hommes du prêcheur extrémiste Amadou Koufa, leader de la Katiba d’Ançar Dine du Macina et membre fondateur du JNIM.
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