Transition au Burkina avec le capitaine IB : 21 mois pour réussir

Transition au Burkina avec le capitaine IB : 21 mois pour réussir

Les Assises nationales qui se sont tenues le 14 octobre 2022 à la Salle de conférences de Ouaga 2000, auxquelles ont pris part 354 participants venus des différentes couches de la société, ont été marquées par la signature de la Charte de la Transition et de l’acte de confirmation de la désignation du capitaine Ibrahim Traoré comme chef de l’Etat, président du Faso et chef suprême des armées. C’est le jeune capitaine qui a procédé à la signature du document après son adoption. Sa désignation à la tête du pays n’a pas été une surprise. En effet, la mobilisation à l’extérieur des pro-IB était importante et les manifestants acquis à sa cause ont maintenu la pression jusqu’à la signature de la Charte. Afin de s’assurer que la Transition soit dirigée par le héros du peuple, le colonel-major Célestin Simporé qui a présidé les débats, a fait adopter en premier l’article 5 de la Charte qui le consacre président du Faso. La durée de la Transition est fixée à 21 mois.

 

Le 30 septembre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré renversait le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba de la tête de la Transition. Au lendemain de sa prise du pouvoir, le nouvel homme fort du Burkina Faso a convoqué des Assises nationales pour les 14 et 15 octobre. Cette rencontre de haut niveau a regroupé dans la Salle de conférences de Ouaga 2000, 354 participants dont 100 représentants du MPSR 2, 70 représentants des Forces de défense et de sécurité (FDS) et 20 Volontaires de la défense pour la patrie (VDP). A l’issue des discussions, qui par moments ont été houleuses, le capitaine Ibrahim Traoré sans surprise, a été désigné à l’unanimité président du Faso et chef suprême des armées. L’adoption de cette Charte de la Transition de quatre titres et de 27 articles intervient après plusieurs heures d’échanges et d’amendements sur la proposition du document soumis aux Forces vives. A l’issue des débats qui ont duré toute la journée du 14 octobre, c’est aux environs de 23 heures que le désormais chef de l’Etat a procédé à la signature de la Charte de la Transition et de l’acte de confirmation de sa désignation.

Ces assises ont été marquées par la forte mobilisation de la jeunesse. A l’extérieur de la salle, la foule acquise à la cause du capitaine a maintenu la pression jusqu’à la signature de la Charte. D’ailleurs, afin de s’assurer que la Transition soit dirigée par le héros de la jeunesse, le colonel-major Célestin Simporé qui a présidé les débats, a fait adopter en premier l’article 5 de la Charte qui consacre le président du Faso.

Les échanges ont porté essentiellement sur la composition du gouvernement et de l’Assemblée législative de Transition (ALT). Le gouvernement de la Transition est composé, selon la Charte, d’un Premier ministre qui sera à la tête d’un exécutif de maximum 25 ministres. L’Assemblée législative de Transition quant à elle, sera composée de 71 membres. Un point important à souligner, c’est que le mandat des représentants de la Nation sera gratuit. Contrairement à l’ALT sous le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, les députés cette fois-ci ne percevront que des indemnisés de session. La durée de la Transition est fixée à 21 mois.

Il faut rappeler que des poids lourds de la scène politique ont pris part à la rencontre. Parmi eux, on compte le président du CDP, Eddie Komboïgo ; celui de l’UPC, Zéphirin Diabré ; l’ADF/RDA, Gilbert Noël Ouédraogo ; Ablassé Ouédraogo de Le Faso autrement ; Clément Sawadogo du MPP, etc. .

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