A peine nommé premier ministre du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), et alors que les micmacs du coup d’Etat ne sont pas encore tassés, loin s’en faut, à moins qu’il y ait un poker menteur général, alors que rien n’est réglé, le premier ministre Ali Zeine en visite éclair au Tchad a évoqué le 15 août, l’éventualité d’un pouvoir intermédiaire : «nous sommes dans un processus de transition», a-t-il lâché.
Premier ministre et sherpa du CNSP, assurément Zeine l’est puisqu’il ne peut pas avoir lâché ces propos très engageants et explicites sans le feu orange ou vert de son patron de général Tchiani. Quelles sont les modalités d’une telle transition au Niger ? Sans Bazoum, on le devine ? Avec ce gouvernement de 20 ministres tous des militaires, va-t-on refaire une autre équipe ? Organisera-t-on un grand Brainstorming national avec les partis politiques et la société civile pour mettre en place un gouvernement civilo-militaire ?
Cornaqué par qui ? Le général Tchiani ou le général Mody ? Le PNDS sera-t-il partant ? On sait que le ministre des Affaires étrangères de Bazoum martèle qu’il n’en est pas question ! (de transition). On sait aussi que d’aucuns pensent que certains pays de la Communauté internationale sont partants pour cette transition.
La rédaction
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