Transport en commun : Ouagadougou bientôt dotée de plus de 200 bus

Transport en commun : Ouagadougou bientôt dotée de plus de 200 bus

Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a reçu en audience le lundi 18 décembre 2017, une délégation, composée du maire de Ouagadougou, Armand Béouindé et du DG de la Régie autonome des transports parisiens, Thibault de Lambert. Cet entretien a notamment porté sur un projet relatif à l’équipement de la ville de Ouagadougou d’un parc automobile composé dans un premier temps, de 200 bus de transport en commun. Et ce, dans le but de développer la mobilité urbaine, d’ici à 2020.

«Nous sommes venus rendre compte au Premier ministre des résultats des travaux du groupe de travail sur la mobilité urbaine de la ville de Ouagadougou et ses environs», a laissé entendre de prime abord, le maire de Ouagadougou. Effectivement, il y a de cela 2 mois, la même délégation était venue présenter un projet de bus de transport en commun au Premier ministre. Cette délégation composée de la commune de Ouagadougou, de la Présidence du Faso, des Ministères des finances, des infrastructures, et de celui en charge de la mobilité urbaine, a fait un travail et une étude portant sur le projet. «Aujourd’hui, cette étude est terminée, nous sommes en phase de présenter le projet au gouvernement, donc il était tout à fait normal que nous donnions la primeur au chef du gouvernement. La SOTRACO a déjà donné le ton avec des nouveaux bus qui ont pris part à la parade du 11-Décembre passé», a fait savoir le maire Béouindé. Ce projet consistera en une densification du réseau de transport en commun à Ouagadougou, en l’occurrence faire en sorte que les moyens de transport en commun deviennent le mode de mobilité le plus pratiqué pour des raisons sécuritaires, sanitaires et de disponibilité. «Ouagadougou ne fait que s’agrandir et la mobilité urbaine est l’une des priorités de notre programme», a précisé le bourgmestre. La première phase de ce projet s’élève à environ 50 milliards de FCFA et la phase globale qui va s’étendre jusqu’en 2025, coûtera environ 150 milliards de FCFA d’investissement.Selon Thibault de Lambert, DG du groupe RATP International, leur accompagnement va consister à déployer au Burkina, toute l’expertise et le savoir-faire du groupe RATP qui est représenté à Paris. «C’est l’excellence du savoir-faire en matière de gestion de la mobilité qu’on va mettre au service de la ville de Ouagadougou. Une expertise, mais aussi des experts pour accompagner en permanence la SOTRACO dans son management quotidien», affirme-t-il. D’après ses propos, des études complémentaires ont été réalisées pour essayer de définir de manière très fine, le réseau urbain de 2018, 2019 et 2020, avec un certain nombre de bus. L’ambition de la commune de Ouagadougou est d’avoir dans un premier temps, 200 bus, et ces bus doivent être très bien positionnés pour la population pour que tout le monde puisse en profiter, avec des fréquences toutes les 15 minutes, avec un système d’information voyage qui permette à la population de se renseigner sur les heures des bus. «Il y aura aussi un système billettique, car il y a un besoin de sécuriser la recette du trafic qui va permettre de contribuer au développement futur du réseau. Cela sera avant tout, de l’expertise en termes de mobilité, car nous n’allons pas investir et devenir le futur opérateur, en termes de bus de la ville de Ouagadougou, on laisse aux Ouagalais la pleine gestion de l’entreprise», a conclu le DG de la RATP International. En somme, ce dispositif sur la mobilité urbaine sera déployé, d’ici à fin janvier 2018.

Larissa KABORE

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