Après le Tchad, le Congo-Brazza, voici la Guinée Equatoriale, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Bénin qui viennent grossir la liste des pays proscrits de voyage aux Etats-Unis pour documents de voyage douteux, notamment, des passeports pas assez sécurisés ou qui se trouvent entre les mains d’individus infréquentables !
L’oukase émane directement de la main du chef de la diplomatie américaine Mario Rabio lequel via un câble enjoint ces 25 nouveaux pays indexés à se conformer aux desiderata sécuritaires de l’oncle Sam, sous peine de voir le Potomac leur être fermé.
Le 9 juin dernier, une dizaine de pays africains avaient fait l’objet de cette interdiction, dont par exemple le Tchad qui avait réagi par le principe de réciprocité. Le Congo-Brazza s’était offusqué, affirmant qu’il s’agissait d’une erreur des USA qui devrait être vite corrigé.
A la vérité, il faut reconnaître que face à certains flops de ses promesses électorales ou du moins des difficultés à obtenir des résultats rapides et probants (guerre à Gaza, Ukraine et maintenant Israël-Iran) le seul point de ses promesses reste la politique migratoire où pour le moment Donald Trump tient le cap. Or, ses compatriotes face aux questions économiques et même guerres «étrangères» pressent Trump de «tamiser» cette migration pour que l’American first soit une réalité.
Mais, les Africains aussi ne sont pas à plaindre car depuis des lustres, certains pays se sont illustrés par la distribution à tire-larigot de passeports ordinaires et surtout diplomatiques ce qui a fait exploser l’exploitation de ces documents de voyage dans certains consultats, notamment dans la question des visas.
Les USA ont également raison de mettre le «holà» de la problématique des passeports, car souvent munis de ce fameux sésame, des Africains se livrent à certains actes, qui jurent avec les lois américaines et même sous d’autres cieux. Les pays sanctionnés ont en tout cas 60 jours pour montrer patte blanche (revoir la délivrance des passeports surtout diplomatiques), la sécurité de ces documents afin de rassurer les USA où quoi qu’on dise outre l’Europe les partisans du rêve américain le «Way of life» est toujours prisé sur le continent.
Aujourd’hui au Faso
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