Est-ce le jeudi 2 octobre dernier qu’il contracté le virus couronné ou après nul ne sait tant la date à laquelle Donald Trump le président américain a chopé le mal de la décennie a fait l’objet de contradictions, normal du reste pour un chef d’Etat dont la question de santé demeure un sujet tabou et pas seulement chez l’oncle Sam.
Toujours est-il que Donald Trump est soigné à l’hôpital militaire Walter Reed du Maryland de la Covid-19 après avoir été interné à la Maison blanche. Et si son hospitalisation et les traitements, qui lui sont administrés notamment s’il a eu recours à un respirateur, si tous ces aspects sont évoqués de façon évasive, c’est que les positions et la posture que l’homme a eu sur la maladie frisait la désinvolture, la dérision si ce n’est qu’il slalomait entre attitude badine et sérieuse.
Que ce soit les mesures anti-Covid-19, le corps médical ou l’OMS le président américain a eu des attitudes qui ont choqué et à la limite on se disait qu’il en était immunisait. Entre fausses contaminations et alerte-ballons d’essai, le Covid-19 vu par Donald Trump «n’était qu’un simple virus chinois» selon Trump.
Trump est donc malade de la Covid-19. Lui aussi n’est pas épargné par le virus
Et c’est la preuve que ce minuscule animal ne connait ni riche ni pauvre ni puissant, ni faible. Voilà un candidat-président, obligé d’interrompre sa campagne, une première aux Etats-Unis, mis en quarantaine, et qui va perturber le timing même de cette élection, tout ça grâce à ce «minus» de virus.
C’avait d’abord été Boris Johnson qui eut à souffrir des affres de cette pneumo –grippe et il a fallu crapahuter dur pour soulager le locataire du 10 Downing Street. Puis beaucoup d’autres princes de ce monde sont tombés malades du coronavirus et voici l’homme le plus puissant de la planète qui reste alité à cause de ce microscopique animal.
Vue du Zambèze en Zambie ou du Kadiogo au Burkiina, cette maladie du chef américain au-delà des vaticinations prophétiques, pose la simplicité de la condition humaine tant développée par Albert Camus, laquelle condition est marquée par la loi d’airain immuable celle de la thermodynamique et de la relativité de toute chose.
Bien sûr Trump guérira et il trouvera le ou les boucs émissaires Déjà les services médicaux et certaines personnes de la Maison ovale sont à l’index.
Mais en Afrique la maladie c’est maladie ! Tout humain doit gouter à la maladie et c’est pourquoi, l’ennemi de l’homme reste bien la maladie.
L’Africain émotionnel et la raison hellénique se rejoignent ici car le cartésianisme occidental n’est pas encore parvenu à prouver le contraire. En Europe, le refus de l’idée de la mort a même rendu la lutte contre ce virus délicat. Comment la médecine qui a tant avancé, n’arrive pas à vaincre ce mal ? Impossible ! On vit plus longtemps en Europe, les maladies sont au Sud et les médicaments au Nord, néanmoins la maladie ne connait pas de mur anti-immigration ni de frontières. Et Si Trump se rappelait de temps en temps qu’il était humain, président des USA, soit, mais faire de chair et d’os avec ses forces et ses faiblesses ? La Covid-19 le lui a signifié en tout cas. Et ça ce n’est la faute à personne. Il est un homme c’est tout ! Il peut tomber malade, Covid-19 ou pas.
Sam Chris
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