UNIR/PS : Les cadres disent oui au nouveau code électoral

UNIR/PS : Les cadres disent oui au nouveau code électoral

Les cadres de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) étaient en conclave, le samedi 10 août 2018, à Ouagadougou, dans le cadre de leur deuxième conférence annuelle. «La responsabilité du cadre de l’UNIR/PS pour le rayonnement du parti» a été le thème retenu pour cette rencontre. Cela a été une occasion pour le parti de réaffirmer son soutien au gouvernement, pour l’application du code électoral, adopté le 30 juillet dernier.

La deuxième conférence annuelle des cadres de l’UNIR/PS, a été notamment relative au nouveau code électoral, voté par l’Assemblée nationale et qui se prête à querelle. En effet, l’UNIR/PS, sous la houlette de son président, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, estime que la non-prise en compte de la carte consulaire comme pièce de votation ne saurait être un prétexte, pour que l’opposition rejette le nouveau texte électoral qui renforcera, à n’en point douter, la démocratie burkinabè. Par ailleurs, il s’est d’abord, agi de faire l’introspection et situer la responsabilité individuelle de chaque cadre pour le rayonnement de l’UNIR/PS. Ainsi, à l’issue de la rencontre, deux motions ont été adoptées dont une pour soutenir le nouveau code électoral et inviter le gouvernement à poursuivre son opérationnalisation, de concert avec la CENI, et l’autre, pour soutenir les actions du gouvernement. Dans le cadre des résolutions les cadres de l’UNIR/PS ont en effet, décidé de participer activement à la vie et à l’animation des commissions spécialisées de leur parti et de prendre part à toutes les élections.

En termes de recommandations, il a été question de celle faite au gouvernement, pour la promotion des cadres compétents et la prise des mesures urgentes pour assurer la mise en œuvre du PNDES par les cadres de l’alliance.Aussi, le président du parti a invité les cadres à assumer et à jouer leur rôle, en tant que cadres, celui d’«être d’abord politiquement conscients, parce que nous savons qu’ils sont techniquement compétents dans leur domaine». Ce qui revient à dire que  le cadre de l’UNIR/PS doit se mettre dans sa tête qu’il défend une ligne, des valeurs, représente des valeurs à tous les niveaux et devrait pouvoir les incarner. «Nous n’avons pas fait une alliance avec le MPP (le parti de la majorité présidentielle), parce qu’il y a de la soupe à boire.

Non! Mais à l’UNIR/PS, nous nous sommes engagé dans un combat,  parce que nous avons foi en la démocratie et au développement socioéconomique de ce pays. C’est pour cela que nous nous sommes engagé pour que Blaise Compaoré fuit le pays, pour qu’il y ait une alternance», a laissé entendre Me Sankara, répondant à ceux qui estiment que son parti a rejoint la majorité présidentielle pour un quelconque avantage. Non pas sans reconnaître que le Burkina Faso a besoin d’une véritable rupture, d’une nouvelle gouvernance, d’hommes et de femmes propres pour diriger, il a appelé tout le peuple burkinabè à se mobiliser pour soutenir ce nouveau code qui constitue une avancée de la démocratie du pays des Hommes intègres .

L.A

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