Universités publiques du Burkina Faso:  La FESCIBF exige le retrait de la CRS

Universités publiques du Burkina Faso: La FESCIBF exige le retrait de la CRS

Le bureau exécutif national de la Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCIBF) a animé un point de presse, le mardi 13 février 2018, à l’Université Ouaga 1, Pr Joseph Ki-Zerbo. Il s’est agi pour le bureau de présenter le nouveau secrétaire général national de la FESCIBF, du nom de Dapougdi Augustin Pallo et de faire par la même occasion, le point de l’assemblée générale qu’elle a organisée, le 8 février dernier. Dans leur plate-forme revendicative comportant 17 points, la FESCIBF a souhaité le retrait de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) des universités publiques du Burkina Faso.

Le bureau exécutif national de la Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCIBF) a organisé sa première conférence de l’année 2018, le mardi 13 février 2018, dans l’enceinte de l’Université Ouaga 1, Pr Joseph Ki-Zerbo de Ouagagougou. Deux points étaient à l’ordre du jour de cette rencontre, avec les hommes des médias : la présentation du nouveau Secrétaire général national (SGN) de la FESCIBF et le point de l’assemblée générale, organisée  le jeudi 8 février 2018 à l’amphi A600. Pour ce qui est du premier point, c’est à l’issue du congrès de la FESCIBF qui a eu lieu les 14, 15 et 16 décembre 2017 que Dapougdi Augustin Pallo, a été élu SGN de la FESCIBF pour un mandat de deux ans non renouvelable.

En ce qui concerne le second point, on retient l’élaboration et l’adoption d’une plateforme revendicative comportant 17 points, adoptée par les participants. Cette assemblée générale, aux dires du porte-parole, Noël Togo, par ailleurs, secrétaire général national à l’information, a été une aubaine pour ses camarades étudiants de féliciter le nouveau bureau exécutif national de la fédération, tout en réitérant leur soutien et leur attachement aux idéaux et aux mots d’ordre qu’elle aura à lancer. En outre, il précise que les participants sont revenus sur les questions urgentes qui doivent être impérativement traitées. Il s’agit entre autres, de la question du bitumage de l’UO, de l’installation du wifi et de la disponibilité du DEUG II à tous les étudiants des universités publiques du Burkina Faso. La question du retrait de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) des universités publiques du Burkina Faso était également à l’ordre du jour. Sur ce point, le porte-parole, Noël Togo, fait remarquer qu’aucun danger ne plane sur ces institutions, pour que ces derniers restent au sein des universités. Pour lui, ils devraient plutôt rester en dehors des universités pour assurer la protection des étudiants comme c’est le cas dans d’autres grands établissements. De même, le porte-parole, a indiqué qu’un message fort a été donné aux responsables des sections, et ce, en vue de les appeler à plus d’ardeur et d’efficacité dans la résolution des problèmes de leurs camarades étudiants. Par ailleurs, le bureau exécutif national a pris la décision de ne ménager aucun effort pour trouver des solutions aux difficultés que vivent les étudiants . UNE

Pelagie OUEDRAOGO

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