UPC : Ludovic Lallogo donne les raisons de la démission de Nathanaël Ouédraogo

UPC : Ludovic Lallogo donne les raisons de la démission de Nathanaël Ouédraogo

La section de l’Union pour le progrès et changement (UPC) du Kadiogo a animé un point de presse hier lundi 19 octobre 2020, à Ouagadougou. Les conférenciers sont revenus sur la démission de Nathanaël Ouédraogo du parti.  Selon eux, c’est parce qu’il n’a pas été retenu comme tête de liste du Kadiogo qu’il a démissionné. Egalement, il n’a pas digéré le fait que la base ait choisi des jeunes pour conduire la liste.

Il y a quelques jours de cela, Nathanaël Ouédraogo annonçait sa démission de l’Union pour le progrès et le changement (UPC). La section UPC/Kadiogo a tenu à donner au cours d’un point de presse, les raisons qui l’ont poussé à la démission au vu de ses sorties dans la presse qui selon elle, est truffée de mensonges. Selon les explications du porte-parole, Ludovic Lallogo, conformément à la directive du parti, la section UPC du Kadiogo est passée par des primaires pour choisir ses candidats aux législatives.

«Nathanaël était le challenger du maire Issouf Nikiéma pour le poste de premier titulaire. Alors que la base s’apprêtait à passer au vote pour départager des deux, Nathanaël voyant sa défaite, a désisté pour sauver les apparences. Il a prononcé un discours de fair-play et a réaffirmé sa fidélité au parti… Quelle ne fut donc pas notre grande surprise de voir que Nathanaël Ouédraogo et un groupe de 9 individus pourfendent l’UPC et traitent le président Diabré de tous les noms», a-t-il expliqué. A l’entendre, au Kadiogo, la base a choisi des jeunes et la direction ne pouvait que prendre acte. Poursuivant, Ludovic Lallogo a fait savoir que Nathanaël Ouédraogo a aussi raconté d’autres contrevérités qu’il convient de rectifier. D’abord, sur son engagement politique et sa position à l’UPC. Il prétend avoir participé au Forum des citoyens pour l’alternance (FOCAL) et avoir milité pendant 10 ans dans ce parti. Sur ces points, il soutient que le Baloum Naaba du Yatenga, président du comité d’organisation du FOCAL et membre-fondateur de l’UPC, a apporté un démenti formel à ces allégations. Le démissionnaire n’a jamais participé au FOCAL, et il n’a jamais été membre-fondateur de l’UPC. Il l’a rejoint en fin 2012, donc plus de deux ans après la création du parti. En outre, concernant l’organisation des primaires, Ludovic Lallogo affirme que ce dernier n’a pas accepté d’aller au consensus, comme l’ont fait 38 autres sections provinciales de l’UPC.

Il a tenu à aller aux élections, et c’est quand il s’est rendu compte qu’il n’aurait pas 5% des voix qu’il a désisté. «Le vote par alignement qu’il dénonce a été voulu par la base pour plus de transparence. Ce n’est pas une imposition du président Zéphirin Diabré. D’ailleurs, lui-même a été élu secrétaire général avec le vote par alignement en 2018. A l’époque, c’est nous qui l’avons placé à la tête de la section», a précisé Ludovic Lallogo. De plus, les conférenciers du jour affirment que le démissionnaire a travaillé à détruire le parti de l’intérieur.

L’argument avancé est qu’il était le parrain des conseillers frondeurs de l’arrondissement 3 qui ont fait des putschs manqués contre le maire Raïnatou Ouédraogo. «Il ne s’en cachait pas. D’ailleurs, le chef de file des frondeurs a démissionné avec lui», a avoué Ludovic Lallogo. En clair, pour la section du Kadiogo, Nahtanaël Ouédraogo a démissionné parce qu’il n’a pas été retenu comme tête de liste dans le Kadiogo. Il ne digère pas que la base ait choisi des jeunes pour conduire la liste. Par ailleurs, pour les prochaines législatives, les structures de base de l’UPC ont choisi cinq (5) jeunes maires pour défendre ses couleurs dans le kadiogo.

Pélagie OUEDRAOGO

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