Valse de bérets à la hiérarchie des FAN : Voici venus les jours du général Gilbert Ouédraogo, nouveau CEMGA

Valse de bérets à la hiérarchie des FAN : Voici venus les jours du général Gilbert Ouédraogo, nouveau CEMGA

Gouverner, c’est prévoir la mobilité professionnelle et les changements de fonction. En période de non-paix ces remplacements sont souvent des signes de nécessité ou d’impuissance. Hier mercredi 6 octobre, le Conseil des ministres a procédé à un mouvement au niveau de la hiérarchie militaire.

Premier touché, le Chef d’état-major général des armées (CEMGA), Moïse Miningou, qui cède sa place au général de brigade, Gilbert Ouédraogo, tandis que ses adjoints aussi sont remplacés, et également au niveau de la Gendarmerie nationale où le colonel-major Marie Omer Hermann Bambara prend le rôle de Marie Omer Tapsoba. Le chef de l’Etat et ministre de la Défense a donc décidé d’opérer ces jeux de bérets, dans un Burkina en proie toujours à de sporadiques attaques terroristes.

Evidemment, le poste de chef d’état-major des armées cristallise les attentions : le général Gilbert Ouédraogo est le 4e occupant de ce poste depuis l’accession de Roch au pouvoir. C’est dire que le poste est prestigieux mais assez mouvant, dans ce contexte de guerre asymétrique.

Il est de bonne guerre pour le vugus d’indexer la hiérarchie, lorsqu’il y a attaque au Burkina, le soldat, c’est la défense de la patrie mais de nos jours, les questions se bousculent dans les têtes : à un moment, on a l’impression que dans ce combat que nous ont imposé les terroristes, les FDS font des efforts notables, mais les tueurs sont là, et attendent pour frapper toujours lâchement.

Depuis 5 ans, ministres de la Défense, et Chefs d’état-major des armées changent, mais est-ce vraiment une question d’homme ou de personne ? Mais sans doute, si les premiers responsables ont jugé qu’il fallait encore que les chefs de la troupe changent, c’est qu’ils ont un tableau de bord qui leur indique ou impose cela.

Une nomination qui intervient d’ailleurs au lendemain de la mort de 14 militaires tués à Yirgou. Depuis 2015, le Burkina est le théâtre d’attaques terroristes ayant entrainé plus d’un millier de morts (civils et militaires confondus).

La rédaction

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR