Vème République : la nouvelle Constitution sera adoptée par référendum le 24 mars 2019

Vème République : la nouvelle Constitution sera adoptée par référendum le 24 mars 2019

C’est connu depuis hier lundi 27 août 2018. L’adoption du  projet de la nouvelle constitution ouvrant la voie à la 5ème République se tiendra 24 mars 2019 par référendum. L’information qui circulait depuis quelques jours dans la capitale burkinabè a été confirmée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI)  qui dans un tweet a ajouté qu’en prélude à cette consultation, une opération de révision du fichier électoral sera entamée d’ici quelques semaines, afin de prendre en compte les Burkinabè en âge de voter et dont les noms ne figurent pas sur le fichier électoral.

 Selon un membre de la commission qui s’est confié à RFI, la date prévue est le 24 mars 2019. Le projet de constitution a été remis au président Roch Marc Christian Kaboré, qui avait entamé les consultations avec toute la classe politique afin de trouver une voie consensuelle pour son adoption.

Face aux difficultés financières que traverse le pays, le gouvernement avait souhaité une adoption par voie parlementaire. Mais suite au refus des partis de l’opposition, le président Roch Marc Christian Kaboré a opté pour le référendum, car c’est « le consensus » qui a prévalu pendant la rédaction du document, nous explique un membre du gouvernement. « Dès le retour des vacances gouvernementales, le conseil des ministres devra confirmer les dates de la commission électorale par un décret », explique cette source.

Et c’est à ce moment que la CENI  procédera à une révision du fichier électoral. Tous les Burkinabè en âge de voter et qui ne figurent pas sur le fichier pourront alors s’inscrire avec leur carte nationale d’identité ou leur passeport, comme prévu dans le nouveau code électoral.

Dans le nouveau projet de constitution qui sera soumis directement au peuple, aucun président ne pourra prétendre à diriger le pays pendant plus de 10 ans. Certains droits, comme l’accès à l’eau potable ou à un logement décent et la reconnaissance du droit à la désobéissance civile y sont consacrés.

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