Moins de deux semaines après avoir accueilli en son sein sept partis politiques, l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP), poursuit son élargissement.
Selon nos confrères de kaceto.com, l’Union pour la république (UPR), membre du défunt Front républicain, dirigée par l’ancien ministre en charge des collectivités territoriales, Toussaint Abel Coulibaly, a manifesté sa volonté de rejoindre la majorité présidentielle. Pour ce faire, le parti a introduit une demande d’adhésion. L’information a d’ailleurs été confirmée par une source proche du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). «Nous avons bien reçu la demande d’adhésion et il n’y a aucun obstacle à ce que l’UPR soit acceptée au sein de la majorité présidentielle. C’est une bonne nouvelle pour nous parce que cela nous permet d’élargir notre base», commente un cadre du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Cette adhésion n’est pas une surprise, car l’homme ne cachait pas son intention de poser sa valise dans la majorité depuis quelques temps. En mars 2014, de nombreux militants de ce parti, alors opposés à la modification de l’article 37 de la Constitution et la mise en place du Sénat, avaient démissionné pour rejoindre le MPP, créé trois mois plus tôt.
Avec cette nouvelle entrée, le nombre des partis membres de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle est de 39. Rappelons que le 2 mars dernier 7 formations : l’Alliance pour la démocratie au Faso (ADEFA), l’Alliance pour la démocratie et le développement (ADD), le Parti pour la démocratie et la jeunesse (PDJ), le Parti pour la protection de l’environnement/conservation de la nature (PPE/CN), le Parti des patriotes progressistes (PPP), le Parti du peuple républicain (PPR) et la Renaissance démocratique et patriotique au Faso (RDPF). Mais la question que l’on pourrait se poser, c’est de savoir ce que pourrait apporter de plus ces partis satellites, qui n’ont aucune assise au plan national au MPP, dont plusieurs cadres peinent à se faire une place dans les arcanes du pouvoir ? A y voir de près, l’adhésion à la majorité présidentielle reste une aubaine pour nombre de partis qui y voient un moyen certain d’éviter au charbon tout en restant à côté de la «mangeoire».
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