Lorsque le président Félix Tshisekedi avait annoncé le 20 janvier dernier devant les diplomates accrédités à Kinshasa, qu’un dialogue avec le M23, la rébellion, ex-croissance des soldats rwandais, était la ligne rouge, on savait que le processus de Luanda, était dans l’impasse et que ce sera la guerre.
Exit le cessez-le-feu de novembre, exit le semblant de compromis pour le retrait du M23 de ce Nord-Kivu, et du cantonnement des Wazalendo-VDP pro-gouvernementaux.
Depuis ce jeudi 23 janvier 2025, à poltron minet, les salves d’armes lourdes alternent avec les crépitements de mitraillettes à Saké, à une vingtaine de km de Goma, la capitale de cette région martyre !
Le médiateur attitré de ce brûlot congolais, le président angolais, Joao Lourenço, marche sur des œufs, car il était au seuil d’un Accord historique qui aurait abouti à une paix des braves, à un modus vivendi entre la RD Congo et le Rwanda au sujet de cette guerre itérative.
Hélas, ce n’est pas le cas, et il y a une dizaine de jours déjà, le président rwandais Paul Kagame, lors d’une conférence de presse, a dit à demi-mot, qu’il faudra négocier directement avec le M23 ! Un casus belli qui a eu l’heur de mettre le feu aux poudres.
Goma, Saké, Masisi, toute la zone Ouest et Nord de cette région est devenue une poudrière, avec ses lots de victimes, et surtout aussi de catastrophe humanitaire : on estime à 600 mille le nombre de déplacés qui fuient leurs camps à cause des combats FARC-Wazalendo-MONUSCO # M23-soldats rwandais !
La Communauté internationale est interpellée, et nombreux sont ceux qui estiment qu’il faudra que cette communauté internationale, le veuille, elle qui a d’autres chats à fouetter, d’autres guerres jugées plus urgentes à calmer !
Ainsi, vu le monde de la géopolitique, des intérêts des Etats. La seule solution qui vaille est un aparté Tshisekedi-Kagame, or à l’évidence, le second ne veut pas ! Quoi ou qui pour arrêter la tragédie du Nord-Kivu ?
La REDACTION
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