Vœux de nouvel An du CIDEF : Faire du conseil interprofessionnel un patronat influent

Vœux de nouvel An du CIDEF : Faire du conseil interprofessionnel un patronat influent

Les membres du Conseil interprofessionnel des entreprises du Faso (CIDEF) se sont présentés les vœux de nouvel An, le mardi 30 janvier 2018 à Ouagadougou. Cette rencontre organisée par le CIDEF a été l’occasion pour le président Lassiné Diawara de présenter à ses collaborateurs la vision qu’il souhaite insuffler au conseil tout au long de l’année 2018.

L’année 2017 au Burkina Faso aura été une année très difficile pour les hommes d’affaires. C’est ce que pense le 1er vice-président du Conseil interprofessionnel des entreprises du Faso (CIDEF), Patrice Ngalani. Il l’a annoncé le mardi 30 janvier 2018, lors de la cérémonie de présentation de vœux organisée par le conseil dont il est membre. L’homme ne perd pas espoir au contraire. Il voit dans la nouvelle année, une année au cours de laquelle les affaires seront plus meilleures en témoigne ses propos : «l’année 2018 qui commence sera très particulière pour le Burkina». C’est donc avec confiance qu’il estime que pour l’année 2018, le CIDEF devra jouer pleinement son rôle d’organisation pour la défense et les intérêts des sociétés qui le composent.C’est une évidence pour le 1er vice-président du CIDEF qui n’a pas hésité à lancer un appel à son président Lassiné Diawara. Il déclare à cet effet : « comme par le passé, nous aurons besoin de vous et de toutes vos expertises pour nous aider à traverser cette période charnière et de relever nos défis». Son appel n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd en témoigne la réponse du président : «nous sommes des hommes d’affaires et diriger c’est anticiper, c’est prévoir, c’est savoir travailler en période de crise, c’est réagir par rapport aux situations et je croix que c’est ce que nous allons faire au niveau de nos entreprises pour avoir cette capacité de résilience». A travers ses mots, le patron de la cérémonie a partagé avec ses collaborateurs sa vision pour 2018. Il estime qu’il est impératif de s’organiser ce qui justifie sa volonté de transformer le Syndicat des commerçants importateurs et exportateurs du Burkina Faso (SCIMPEX) l’année passée en Conseil interprofessionnel des entreprises du Faso (CIDEF). Ce changement a pour but selon lui, d’amener le syndicat à concevoir un cadre beaucoup plus dynamique, moderne, et à se doter d’un patronat avec des préoccupations de patrons «où nous sommes amenés à défendre nos intérêts à faire du lobbying, à nous faire entendre auprès du gouvernement sur les grandes réformes, sur la législation qui touche le monde économique», a-t-il soutenu. D’après lui, il va falloir définir les grands axes dans lesquels les membres veulent orienter l’organisation. Pour cela, il a fait la proposition selon laquelle le conseil sort du cadre simplement national pour que les années à venir il puisse mettre l’accent sur les échanges entre les organisations interprofessionnelles. «Nous devons nous faire connaître au plan national, nous faire connaitre sous la nouvelle appellation et nous faire connaître dans la zone UEMOA», a-t-il souligné.  

Le CIDEF pour s’adapter au MEDEF

Le CIDEF qui tire son nom du MEDEF, la prochaine lutte pour Lassiné Diawara sera de voir comment l’organisation pourra tirer profit de l’expérience du MEDEF, comment bénéficier de son organisation pour s’adapter. C’est important d’après lui, car «cela nous permettra de montrer au plan national que nous sommes une vitrine du Burkina Faso tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, animés par des responsables de sociétés», a-t-il indiqué. Il estime également que pour cette année ses collaborateurs fassent en sorte que le CIDEF soit une organisation extrêmement importante qui va influencer la mise en place d’un patronat représentatif des intérêts du patronat burkinabè. Ce sont quelques pistes, ceux à quoi les membres du CIDEF vont s’atteler cette année.

Le président rappelle cependant qu’il est évident que tout ce qui a été dit n’est que des esquisses qui demandent à être enrichi. Pour cela rassure-t-il, «nous trouverons l’occasion pour faire un conseil d’administration élargi, pour discuter sur ces problèmes et voir l’impulsion à donner à cette organisation».

D’ores et déjà, il a le soutien de ses collaborateurs. Le 1er vice-président Patrice Ngalani va déclarer : «vous pouvez compter sur nous et notre engagement pour vous soutenir et vous aidez activement dans toutes les actions qui seront menées par le CIDEF, en son nom propre mais aussi aux côtés des dirigeants politiques pour que les réformes structurelles soient poursuivies, afin de favoriser la croissance notamment à travers la création d’entreprises et d’emplois et surtout réduire les inégalités pour lutter contre la pauvreté». Les deux hommes ont souhaité à ce que le gouvernement mette en place pour cette nouvelle année un environnement propice pour les affaires. 

Thierry AGBODJAN

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