Xénophobie en Tunisie : 64 Burkinabè de retour au bercail hier

Xénophobie en Tunisie : 64 Burkinabè de retour au bercail hier

64 Burkinabè vivant en Tunisie, et victimes de xénophobie, sont de retour au bercail. Ces volontaires au rapatriement sont arrivés à Ouagadougou le mercredi 15 mars 2023, en compagnie du ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de la Coopération régionale, Karamoko Jean Marie Traoré, et de son collègue des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Roland Somda, qui ont fait le déplacement dans ce pays magrébin, pour la cause. Ils ont reçu les encouragements des deux membres du gouvernement.

Après des jours de calvaire en Tunisie, un contingent de Burkinabè fuyant la xénophobie en Tunisie, a foulé le sol de leurs ancêtres. Ils sont au nombre de 64, composés de femmes, hommes, enfants, à avoir pris le premier vol affrété par les autorités pour l’occasion. Ils ont été raccompagnés au pays par le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de la Coopération régionale, Karamoko Jean Marie Traoré, accompagné du ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Roland Somda. Si on s’en tient aux affirmations du ministre délégué en charge de la Coopération régionale, ce 1er contingent est composé essentiellement d’acteurs qui sont sur le terrain de l’emploi. Il rassure que d’autres groupes vont rentrer par le biais d’autres dispositifs. Côté moral, il n’est pas au top pour des gens qui ont tout abandonné du jour au lendemain, a déclaré Karamoko Jean Marie Traoré, qui n’a pas manqué de les encourager. Il a rassuré ces derniers sur l’attention particulière que porte le gouvernement sur leur situation, de même que sur la situation de chaque Burkinabè où qu’il soit.

Il faut rappeler que ce rapatriement de volontaires, a été initié par les autorités burkinabè suite aux récentes déclarations controversées du chef de l’Etat tunisien, Kaïs Saïed sur les migrants subsahariens. Les déclarations du président tunisien ont entrainé une montée de la xénophobie contre les hommes de peau noire dans ce pays d’Afrique du Nord, devenus la cible d’individus dénués de tout «raisonnement», de toute «sagesse».

Edoé MENSAH-DOMKPIN

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