Ces 4 et 5 octobre aura lieu le XIX 2e Sommet de la Francophonie, appelé sommet de Villers-Cotterêts. Une crue qui se tient en France depuis 32 années. Sous le thème : «Créer, innover et entreprendre», ce millésime de l’OIF va encore rassembler une communauté de 88 pays et gouvernements pour la grand-messe de ceux qui partagent valeurs, principes et visions francophones.
Une vingtaine de chefs d’Etat africains est attendue à ce rendez-vous francophone. L’OIF au Sahel, c’est quoi ? Il y a certes l’ex-précarré francophone où le Français est toujours la langue officielle, où on sent l’ex-Métropole du fait de ses liens historiques toujours présente.
Mais dans ce même espace, il y a 3 pays qui regimbent depuis 2022 à croire à la Francophonie, par une coupure nette avec la France ! On parle français, la langue d’enseignement à l’école c’est le Français, mais la France n’est plus en odeur de sainteté avec ces pays regroupés dans l’AES.
Alors, l’OIF est-elle soluble dans l’AES ? Oui et Non ! Officiellement, le Burkina n’a pas quitté l’OIF et en partage donc de facto les valeurs. Encore que cette OIF n’est pas à un paradoxe près avec une patronne rwandaise, Louise Mushikiwabo alors que le pays des Mille collines a rejoint le Commonwealth, et a déclassé le français comme langue officielle au profit de celle de Shakpeare !
Non, car en tournant le dos à la France, l’AES s’est éloignée de l’OIF même si l’OIF ne se résume pas à la France seule !
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