Comme il est de coutume, la naissance du tout premier bébé de nouvel an n’est pas un non-événement dans une formation sanitaire et au-delà dans l’opinion: joie, curiosité, commentaires s’associent généralement à un tel événement. Cette bonne curiosité est si instituée que des organes de presse lancent des fois des équipes chargées de «traquer» ces bébés qui arrivent juste après le coup de minuit de chaque 31 décembre.
Le ministre de la santé, Nicolas Méda, a pisté du côté de la Gynécologie-obstétrique du CHU Yalgado, où du fait de la forte affluence des parturientes offre plus de chances d’avoir le premier bébé du genre, soit d’un accouchement par voie basse ou par césarienne.
Quand le premier responsable du département de la Santé a mis les pieds au CHU-YO, il est minuit moins 20 minutes. D’une pierre deux coups, il a fait un saut aux Urgences traumatologiques pour y encourager les soignants assez sollicités ces temps-ci.
A 00H moins 7, l’autorité et sa suite arrivent aux portes de la salle d’accouchement, on apprend qu’une dame est au bloc. Quelques 4 ou 5 blouses jetables trouvées à la sauvette, sont enfilées par les visiteurs qui peuvent ainsi accéder à la salle d’intervention. Alors que des feux d’artifices illuminent encore le ciel qui couvre la capitale, deux sages-femmes de pas alertes ressortent du bloc, tenant chacune son «bébé», l’un de sexe masculin à 00H05 et l’autre de sexe féminin à 00H06. Poids, tailles et divers périmètres des deux «mouflets» sont pris même sous leurs vagissements vigoureux: La famille Kinda vient de s’élargir avec l’arrivée des jumeaux qui ne cessaient de crier confrontés qu’ils sont à leur nouvel environnement.
Pour le géniteur, un jeune médecin, le Dr Djibril Kinda (il attend son premier poste d’affectation), c’est la joie: Jamal Haïdara et Jamila Aïssatou se portent bien tout comme leur maman soulagée et délivrée, elle qui passaient quelques fois auparavant des nuits blanches.
Le Ministre de la santé, Nicolas Méda, en plus des dons en nature, a fait ouvrir deux comptes bancaires au compte des nouveau-nés. Pour les présents et surtout pour la politique de gratuité des soins dont ils ont bénéficié, les parents ont tenu à remercier les autorités, les soignants , amis et collègues.
Service de communication Yalgado Ouédraogo
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